En 2019, 57 jeunes trans et/ou non-binaires ont répondu à l’enquête dans les provinces des Prairies. Environ 16 % se sont identifié·e·s en tant qu’Autochtones et 95 % sont né·e·s au Canada. La plupart des jeunes trans et/ou non-binaires vivent à temps plein (41 %) ou à temps partiel (44 %) dans le genre qu’iels ressentent. Cependant, certain·e·s jeunes ne vivent jamais dans leur genre ressenti (15 %).
Résultats clés
- 87 % des jeunes ont subi de la discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre
- 94 % des jeunes avaient un problème de santé mentale ou émotionnelle qui duraient depuis au moins 12 mois
- 66 % des jeunes ne se sentent pas en sécurité dans les toilettes de leur école
Recommandations
- Des toilettes unisexes dans les écoles car elles sont essentielles pour la sécurité et la dignité des jeunes trans et/ou non-binaires.
- Accès à des services de santé mentale compétents et abordables pour les jeunes trans et/ou non-binaires.
- Réduction de la transphobie et de l’homophobie à travers des campagnes d’éducation. La police devrait prendre au sérieux les signalements d’homophobie et de transphobie
Note linguistique
Entre autres adaptations grammaticales, le pronom neutre « iel·s » remplace les pronoms « il·s » et « elle·s » afin de rendre la langue française aussi neutre que possible quand nous nous référons à des personnes. La recherche de la neutralité du genre est nécessaire pour assurer le respect de l’autodétermination des jeunes ayant participé au projet de recherche.
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